
VINIE HYPNOSE
Virginie Peré
Le Mans - Etival-Lès-Le Mans

Tout ce qui suit est partagé avec l’accord de Monsieur A., absolument tout, et je le remercie de me laisser partager un résumé de cette séance.
Avant de commencer, je dois vous donner quelques petites précisions. Monsieur A. habite à Paris, il vient à mon cabinet parfois quand il rend visite à sa famille au Mans. Parfois il vient habillé en homme et parfois il est habillé en femme. Porter des vêtements de femme est quelque chose qu’il aime depuis tout petit. Monsieur A. perd la vue progressivement depuis quelques années. Il voit encore un peu à ce jour mais pas assez pour taper le texte, c’est pourquoi c’est moi qui le tape pour lui. Pour retranscrire le texte, je vais utiliser la lettre A pour lui et V pour moi.
Je vous souhaite une belle lecture !
ENTREE DANS LA PREMIERE SCENE :
A : C’est une salle à manger, avec des vieux meubles. Enfin pas vieux, des beaux meubles mais anciens. Il y a deux personnes : une femme qui est assise sur une chaise, et une petite fille qui est assise par terre et qui joue avec une poupée.
V : Vous diriez que vous êtes une de ces personnes ?
A : Oui. Je pense que je suis la petite fille.
V : D’accord. Alors on va demander à votre conscience supérieure si c’est approprié que vous viviez cette expérience à l’intérieur du corps de la personne que vous êtes dans cette vie passée, est ce que c’est ok pour vous de faire ça ?
A : Oui.
(J’induis donc le protocole pour le faire entrer dans le corps de son « personnage »)
V : Êtes-vous maintenant à l’intérieur du corps ou toujours à l’extérieur du corps ?
(sa voix change et il chuchote maintenant )
A : Je suis à l’intérieur.
V : D’accord. Comment vous vous sentez dans ce corps-là ?
A : Bien.
V : Alors je vais vous demander de me décrire ce corps. Si vous portez attention à vos pieds, vous diriez qu’ils sont plutôt chaussés ou nus ?
A : Il y a des chaussures.
V : De quelles couleurs sont ces chaussures ?
A : Je peux pas le savoir.
V : D’accord. Pour quelle raison est ce que vous ne pouvez pas le savoir.
A : Parce que je ne les vois pas.
V : Et si vous remontez un petit peu sur votre corps, qu’est ce que vous portez ?
A : J’ai une robe.
V : De quelle couleur est cette robe ?
A : Je ne sais pas non plus. Je suis aveugle. Mais je sais qu’elle est violette parce que j’ai la même que ma mère, on est habillées pareilles.
V : Comment savez-vous que vous êtes habillées pareilles ?
A : Parce que c’est elle qui me l’a dit. J’aime bien être habillée pareil qu’elle. Alors je sais comment je suis habillée mais je ne le vois pas vraiment…
V : Et comment vous vous sentez de savoir ça ?
A : Je suis heureuse quand-même. J’ai quasiment toujours été aveugle. C’est pas de naissance mais c’était très jeune.
V : D’accord. Et vous diriez que vous avez quel âge approximativement ?
A : 8 ans.
V : D’accord. Et qu’est ce que vous faites là, dans la salle à manger ?
A : Moi je joue avec ma poupée.
V : Et vous pouvez la ressentir entre vos doigts cette poupée ?
A : Oui. Elle a une robe. C’est une poupée de chiffon, elle est toute molle.
DEUXIEME SCENE :
A : Je suis dans une école.
V : C’est toujours la même incarnation ?
A : Oui.
V : Comment savez vous que c’est une école.
A : Parce qu’il y a d’autres enfants. On est assis et on écoute la maîtresse.
V : C’est une école spéciale pour non voyants ?
A : Non.
V : Et comment vous vous sentez au milieu de ces autres enfants ?
A : Bien.
(Dans cette scène j’arrive à obtenir le prénom (Jeannette), l’année de la scène (1850) et à savoir que la petite fille n’écrit pas mais qu’elle lit en braille. Je suis allée voir sur internet et le braille était déjà là à cette époque )
TROISIEME SCENE :
A : Je suis dans un parc. Je suis avec un garçon.
V : Vous diriez que vous avez quel âge approximativement ?
A : 16 ans.
V : Qui est ce garçon par rapport à vous ?
A : Mon petit ami.
V : Et comment vous vous sentez d’être amoureuse de ce petit ami ?
A : Bien.
V : Et qu’est ce que vous faites dans ce parc ?
A : On se promène. Il me tient la main pour me guider.
(Nous poursuivons la scène qui tourne autour de l’Amour et du bonheur que ressent la jeune fille. Son visage est très souriant alors je laisse Monsieur A. en profiter quelques instants )
QUATRIEME SCENE :
(son visage se ferme et je remarque de suite qu’il se passe quelque chose de déplaisant)
A : Je suis dans ma chambre.
V : Vous diriez que vous avez quel âge dans cette scène ?
A : 18 ans. Je suis allongée dans mon lit.
V : Comment vous vous sentez dans ce lit ?
A : Mal…
V : Qu’est ce qui fait que vous vous sentez mal ?
A : Je suis malade mais on ne sait pas ce que j’ai.
V : Quand vous dites «on», c’est qui ?
A : Ma mère et moi.
V : Permettez vous d’accéder à l’information à savoir si vous avez vu le docteur ou pas.
A : Oui. Mais il ne sait pas non plus.
V : D’accord… Est-ce que vous avez des sensations physiques ?
A : J’ai des douleurs dans la tête.
(Je m’assure à ce moment que tout est ok pour Monsieur A. et s’il est ok pour continuer. Il me répond que oui. Je précise qu'à aucun moment Monsieur A. ne ressent réellement de douleur, c'est l'information qu'il a mais lui, au cabinet, dans son corps physique n'a aucune douleur).
V : Comment vous vous sentez émotionnellement ?
A : Triste…
V : Qu’est ce qui vous rend triste ?
A : Parce que j’ai de plus en plus mal et on ne sait pas ce que j’ai…
(Je ressens vraiment que Monsieur A. est triste, il déglutit avec peine comme quand on a une boule dans la gorge alors je m’assure une seconde fois que c’est ok pour lui et s’il veut poursuivre. Il me répond que oui alors je poursuis.)
V : Où est votre maman à ce moment-là ?
A : Elle est à côté, elle me tient la main.
V : Comment est ce qu’elle se sent ?
A : Elle est triste aussi…
V : D’accord. Vous diriez que ça fait combien de temps que vous êtes malade ?
A : Au moins deux mois… et ça c’est aggravé… j’ai des douleurs dans le ventre aussi.
V : Et à quoi est ce que vous pensez pendant que vous êtes là ?
A : Je pense qu’il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre…
CINQUIEME SCENE :
A : Les douleurs sont plus importantes.
V : Vous diriez que c’est toujours le même jour ?
A : Non. Mais je suis toujours dans mon lit. Je n’en bouge plus.
V : Vous diriez que ça fait combien de temps maintenant que vous êtes malade ?
A : Deux mois et demi.
(Je demande maintenant à la Conscience Supérieure d’avancer dans le temps soit après la guérison si la jeune fille a guérit ou au dernier jour de cette vie passée)
SIXIEME SCENE :
A : Je ne peux plus respirer.
(sa voix est vraiment très basse maintenant)
V : Vous diriez que vous êtes au dernier jour de votre vie ?
A : Oui.
V : Quel âge avez-vous maintenant ?
A : Toujours 18 ans.
V : Et vous diriez que ça fait combien de temps que vous êtes malade ?
A : 3 mois.
(Je m’assure que Monsieur A. est toujours ok pour continuer parce que sa voix est très basse. Il me répond que oui alors je poursuis)
V : Est-ce qu’il y a quelque chose qui vous indique que c’est le dernier jour de votre vie ?
A : C’est trop difficile de respirer.
(Je précise encore une fois ici que Monsieur A. physiquement ne ressent pas de difficulté respiratoire, c'est l'information qu'il a, mais physiquement tout va bien pour lui.)
(Voyant la tristesse qu’il ressent et comprenant qu’il ne sert à rien de pousser plus loin, je demande à la conscience supérieure d’amener Monsieur A. au dernier battement de cœur de cette vie passée, au dernier souffle, au moment où l’âme quitte le corps de cette jeune fille.)
SORTIE DU CORPS :
A : Je suis à l’extérieur du corps. Je vois ce qu’il se passe.
(son visage se détend, je comprends là qu’elle a retrouvé la vue quand elle est sortie du corps).
V : Comment est ce que ça vous fait de voir, de voir les choses, la pièce ?
A : Je me vois moi. Je ne savais pas que je ressemblais à ça. Je suis belle. Je ne vois que mon visage puisque mon corps est sous les couvertures mais je suis belle.
(Il me décrit en détails son visage, ses cheveux et sa maman)
V : Comment vous vous sentez d’être sorti de ce corps ?
A : Bien. Mais je suis triste parce que ma mère pleure. Elle me tient la main et elle pleure… Je suis là mais je ne peux pas intervenir.
V : Continuez de me décrire ce qu’il se passe.
A : Je vois la Lumière.
V : Vous diriez qu’elle est proche ou loin de vous ?
A : Elle est proche. Elle est derrière moi.
V : Comment vous vous sentez de voir la Lumière ?
(il chuchote)
A : J’ai pas envie d’y aller… Je veux rester… Je veux rester avec ma maman…
V : Continuez de me décrire ce qu’il se passe.
A : Je reste à côté d’elle. Je lui tiens la main.
V : Est-ce que vous arrivez à la ressentir cette main ?
A : Non.
V : Laissez défiler cette scène et continuez de me décrire ce qu’il se passe.
A : Je sais que je dois y aller mais j’ai pas envie… je veux rester là… je préfère rester.
(Je demande à la Conscience Supérieure d’avancer au moment où l’âme se dirige vers la Lumière)
A : Je veux pas y aller. Je décide de rester.
(faisant passer des âmes errantes au cours de mes séances d’hypnose Sajece, je comprends ce choix mais c’est la première fois que ce fait m’arrive en régression)
V : Et combien de temps vous allez rester là ?
A : Tout le temps. Les choses avancent mais je suis toujours là, je ne suis pas montée là-haut.
V : Et la Lumière est toujours « ouverte » ?
A : Non.
V : Alors on va demander à votre Conscience Supérieure de vous amener au moment où la Lumière s'ouvre à nouveau pour vous.
(parce que bon hein quand-même l’âme s’est bien réincarnée puisque Monsieur A. est dans mon cabinet 😅 ).
(Nous avançons donc dans le temps)
A : Je suis toujours dans la maison. Je vois ma mère, elle est beaucoup plus vieille.
V : Comment vous vous sentez ?
A : Triste et heureuse.
V : Pour quelle raison êtes vous triste et pour quelle raison êtes vous heureuse ?
A : Triste parce qu’elle est malade et heureuse parce que je sais qu’elle va me rejoindre.
(je vous passe les détails de cette scène jusqu’au moment où l’âme de la maman quitte son corps)
A : Elle me voit ! Elle est contente de me voir !
V : Et comment vous vous sentez à ce moment-là ?
A : Moi aussi je suis contente!
Elles passent ensemble dans la Lumière et la suite se passe dans l’entre-vie où elles retrouvent le père/mari et la famille d’âme. Monsieur A. a compris que cette incarnation "vibrait" encore en lui. Cette jeune fille n'a pas profité de sa vie ni de ses robes alors c'est lui qui les porte pour elle.
Un très très grand MERCI à Monsieur A. pour m’avoir permise de vous retranscrire cette séance . J’espère que vous avez pris autant de plaisir à la lire que moi à accompagner Monsieur A

Voici un résumé de la retranscription de la régression de M. (avec son accord).
Je précise (toujours avec son accord) que M. est très solitaire. Il a beaucoup de mal à aller vers les autres, à leur parler, et qu’il souffre de cette solitude depuis très jeune.
Première scène
(au début, M est à l’extérieur du corps, c’est-à-dire qu’il voit la scène comme s’il en était spectateur. Je lui propose donc d'entrer dans le corps pour mieux vivre l’expérience)
M : ça y est, je suis à l’intérieur du corps, dans une petite pièce sombre sans fenêtre. Il y a juste un lit, une table et deux chaises. La porte est fermée de l’extérieur… Je suis sur le lit. Je suis un homme d’environ quarante ans. J’ai des chaussures noires en cuir je crois, un pantalon bleu et un tee-shirt blanc.
Moi : Pour quelle raison est ce qu’on t’a enfermé là ?
M : Je crois que j’ai fait quelque chose de mal… J’ai tué des gens…
Moi : Comment tu te sens dans cette pièce où on t’a enfermé.
M : Je suis triste.
Moi : pour quelle raison ?
M : Je suis triste d’être enfermé…
(Il poursuit) Quelqu’un arrive dans la pièce, c’est un homme, il est en uniforme. Il s’assoit sur une chaise et moi sur l’autre. Il me regarde. Il demande des informations sur ce qu’il s’est passé sur le bateau.
Moi : Qu’est ce que tu lui réponds ?
M : Je ne réponds pas.
Voyant que rien ne vient je demande à sa Conscience Supérieure de l’amener dans la scène qui a provoqué le fait qu’il soit enfermé dans cette pièce.
Deuxième scène :
M : Je suis sur le bateau où les avions atterrissent, un porte avion. Je suis sur le pont. C’est moi qui les fais atterrir.
Moi : Comment est l’ambiance ? Est-ce qu’il y a d’autres personnes sur le pont ?
M : Oui mais elles ne sont pas proches de moi. Les gens travaillent. Je suis habillé de la même manière mais j’ai un manteau jaune en plus.
M : Un avion arrive. J’ai des genres de panneaux pour le guider pour atterrir. Je vois l’avion arriver et je me vois de l’extérieur, je ne regarde pas l’avion…
Moi : Tu veux dire que tu es à l’extérieur du corps ?
M : Oui. Et je me vois ne pas regarder l’avion qui arrive. Je ne l’ai pas guidé. Il n’y a rien pour l’arrêter. Il y a une explosion.
Moi : Et qu’est ce que tu fais à ce moment là ?
M : Rien je ne bouge pas. Je suis choqué. C’est de ma faute, je n’étais pas attentionné… Des gens sont morts… Je les vois de loin… On vient me chercher et on m’emmène dans la pièce du début. Je suis choqué et triste…
Je suis à nouveau dans la pièce avec l’homme en face de moi. Il veut savoir ce qu’il s’est passé. Je lui dis que je ne sais pas, que tout c’est passé tellement vite.
Je vais rester plusieurs mois ici puisque nous sommes en mission. Cette pièce est dans le bateau.
Je lui propose donc de changer de scène.
Troisième scène :
M : c’est le jour de mon jugement. Je suis dans une pièce avec plein de personnes. Ce sont mes supérieurs, ils sont en uniformes.
Moi : Tu veux dire que ce n’est pas une salle de tribunal avec des juges.
M : Oui. On explique l’accident. Je me sens mal… Je suis seul face à eux. Ils sont calmes. Ils ont pris leur décision, ils ont décidé que j’étais coupable… Je me sens plus que triste… J’ai l’impression que tout s’arrête…
Moi : Est-ce que tu as une femme et des enfants ?
M : Non.
La sanction tombe : une vingtaine d’années de prison…
Je demande à la conscience supérieure de l’amener au dernier jour de prison, le jour de sa sortie si il n’y est pas décédé.
Quatrième scène :
M : Je suis dans la cellule, on vient me chercher.
Moi : Comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Pas bien… Je n’ai pas forcément envie de sortir mais pas non plus envie de rester… Parce qu’il n’y a rien dehors… Il n’y a rien qui m’attend…
Moi : et tu dirais que tu as quel âge approximativement à ce moment-là ?
M : Environ 60 ans.
On m’amène vers la sortie. Je sors dans la rue sans savoir quoi faire ni où aller. Je marche juste pour m’éloigner de la prison.
Nous avançons encore dans le temps…
Cinquième scène :
M : Je suis dans la rue, assis par terre. Je vis dans la rue.
Moi : Décris-moi tes vêtements.
M : Je suis mal habillé. J’ai des vêtements chauds mais moches. J’ai plein de barbe et les cheveux longs.
Moi : Comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Triste…
Moi : Qu’est ce qui te rend triste ?
M : La vie en général. D’être assis à attendre.
Moi : Attendre quoi ?
M : Attendre la fin...
Je demande à sa Conscience Supérieure de l’amener au dernier jour de cette vie passée…
Sixième scène :
M : Je suis toujours dans la rue mais pas au même endroit.
Moi : Tu dirais que tu as quel âge approximativement cette fois-ci ?
M : Soixante-dix ans. Je cherche un endroit où dormir. Il fait nuit et froid. C’est l’hiver.
Moi : Est-ce qu’il y a quelque chose qui t’indique que c’est le dernier jour de ta vie?
M : Non.
Moi : Continue de me décrire.
M : J’ai trouvé un endroit, je me suis allongé et je me suis endormi.
Je demande à sa Conscience Supérieure de le mener au moment où son âme quitte se corps, au dernier battement de cœur, au dernier souffle…
M : Je suis devant mon corps. Il est toujours allongé.
Moi : Comment tu te sens maintenant que tu es hors du corps ?
M : Triste.
Moi : Pour quelle raison ?
M : Parce que les gens passent sans faire attention. Ils ne voient pas que je suis mort.
Moi : D’accord. Laisse défiler cette scène et décris-moi ce qui vient juste après.
M : Quelqu’un se rend compte que je ne dors pas. C’est une femme. On me pousse pour voir si je réagis. Après on vient chercher mon corps.
Moi : Comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Triste… parce que je suis mort seul… Je monte dans le ciel.
Moi : Comment tu te décrirais à ce moment-là pendant que tu montes dans le ciel ?
M : Je suis une énergie.
Moi : Et comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Je sens la libération. Ça fait du bien. Je me sens mieux. Libéré de toute cette souffrance. Je quitte le plan terrestre.
Ensuite il me dit continuer à monter dans le ciel. Très haut. En général à ce moment, je fais venir la Conscience Supérieure vers l’avant pour nous donner accès aux informations qui sont importantes pour lui, en rapport avec sa vie présente. Mais quelque chose me pousse à le laisser monter et continuer pour découvrir la suite.
Moi : Est-ce que tu sais où tu vas ?
M : Non.
Moi : Qu’est ce que ça fait de ne pas savoir où tu vas ?
M : Rien. Ça peut être que mieux que ce que j’ai vécu.
La suite se passe dans la Lumière, dans l’au-delà. M ressent l’amour, la paix dans cet endroit. Il me dit que c’est nouveau pour lui. Il est accueilli par des énergies qu’il dit connaître. Je le laisse profiter des ces instants magiques avec les Êtres de Lumière et nous commençons le travail de libération.
Un Être de Lumière lui a tenu la main tout le long, sa vraie main, celle de M ! c’était merveilleux à voir, son visage était tellement apaisé que j’en frissonne encore en vous le transcrivant. Cet Être lui a transmis de l’amour par la main droite et un autre à retirer le sentiment de solitude par l’autre main. Il ressentait l’aspiration d’un côté comme si ça tirait par sa main et la chaleur de l’autre côté.
Je l’ai laissé profiter de ce moment puisqu’il n’a pas l’habitude de recevoir de l’Amour.
Je ne vais pas vous expliquer tout le travail de libération ni tout ce qu’il s’est passé ensuite c’est assez long mais c’était merveilleux ! Des moments intemporels, de l’Amour, de la douceur.
M a vraiment compris que c’était important de s’ouvrir au monde extérieur, d’aller vers les autres, de les écouter, de s’intéresser à eux pour ne pas mourir seul et revivre encore le même scénario tant qu’il n’aura pas compris.
Merci M, merci de tout mon cœur pour cette séance qui m’a fait monter plus d’une fois les larmes aux yeux. T’accompagner était un véritable plaisir c’était très émouvant.

RETRANSCRIPTION REGRESSION ENTRE-VIE
Je remercie M. de vous laisser profiter encore une fois de sa séance en détail. Quelques morceaux n’ont pas été retranscris, tout ce qui était personnel n’a pas été retranscris. Je n’ai laissé que la visite de l’entre-vie puisque c’était notre but à tous les deux.
M : Je suis dans une rue, je marche. C’est des vieilles maisons. Il pleut, j’ai un parapluie.
V : Est-ce qu’il y a de l’activité dans cette rue ?
M : Très peu. C’est la nuit.
V : D’accord. Alors si tu le veux bien on va porter attention à ton corps, ce que tu portes sur ton corps. Tes chaussures, tes jambes et le haut comme tu sais le faire.
M : Je suis une femme. J’ai des chaussures avec des hauts talons. Elles sont noires.
V : Et si tu remontes un peu sur tes jambes ?
M : J’ai une robe très longue.
V : Tu en perçois la couleur ?
M : Elle est foncée.
V : Est-ce que tu dirais que c’est plutôt l’époque où l’on portait des jupons sous les robes ou c’est juste une robe seule ?
M : Non il y a plein d’épaisseurs.
V : Tu dirais que tu portes une veste ou quelque chose de ce genre ?
M : Un grand manteau.
V : Et tes cheveux ? Si tu y portes attention ?
M : Ils sont noirs, bouclés, il y a de l’épaisseur. Ils sont longs.
V : Qu’est ce que tu fais dans cette rue ?
M : Je marche, je rentre chez moi.
V : Tu viens d’où ?
M : J’étais chez une amie.
V : Comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Je rentre chez moi, tout va bien.
V : Ok. Alors laisse cette scène se dérouler et tu me diras ce qui vient après.
M : Je croise quelqu’un.
V : Tu connais cette personne ?
M : Non. Mais il me demande comment ça va. Mais… je le sens pas… c’est une mauvaise personne…
V : Comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Mal. J’ai peur en fait.
(Je m’assure que M. veuille bien continuer)
V : C’est ok pour toi ? On continue ?
M : Oui.
V : Ok
M : Il me pousse. Il me met à terre et il me frappe.
V : Est-ce qu’on continue ? C’est ok pour toi ?
M : Oui. Il sort un couteau… Et… Il me tue…
V : Ok. Alors on va aller au tout dernier battement de cœur, au tout dernier souffle de cette vie passée si tu le veux bien ?
M : Oui
(Je fais le protocole pour le mener au tout dernier battement de cœur, au tout dernier souffle. Je vais vous détailler "rapidement" ce qu’il se passe jusqu’à ce que la femme arrive dans l’entre-vie puisque c’est ce qui nous intéresse dans cette séance.
La femme reste devant son corps jusqu’à ce qu’on l’emmène à la morgue où elle le suit.
Arrivée sur place elle voit une autre âme. Au début M. me dit qu’il y a une autre personne, alors je lui demande si c’est un autre corps ou une autre âme. Il me précise que c’est une autre âme. Une femme. Les deux femmes se perçoivent et se regardent sans interagir. Elle reste chacune à côté de leur corps respectif.)
Je demande une description de cette autre âme.
M : Ce sont juste des formes. C’est transparent.
V : Tu veux dire qu’elle ressemble à ce corps physique mais en transparent ou c’est encore autre chose ? Je veux bien que tu prennes le temps de me décrire ça pour que je puisse percevoir la même chose que toi.
M : C’est blanc, comme du brouillard, mais ça a une forme humaine.
V : Tu veux dire qu’elle a presque la forme de ce corps humain ?
M : Oui. ELLE A la forme de ce corps.
V : D’accord. Et elle est presque transparente, brumeuse c’est ça ?
M : C’est pas transparent, c’est… c’est comme du brouillard.
V : Comme du brouillard mais avec une forme humaine.
M : Oui.
V : Et tu peux percevoir des détails ? Par exemple ses cheveux, ses yeux, ou c’est vraiment juste comme une forme ?
M : C’est juste les formes extérieures.
V : Ok. Merci à toi pour ces descriptions. Maintenant, est ce que tu peux continuer de me décrire ce qui se passe ?
M : Y’a une lumière.
V : Où est ce qu’elle est cette lumière ?
M : Elle est derrière… au fond… derrière l’autre personne.
V : D’accord.
M : Je pense qu’elle est pour elle.
V : Ok. Et qu’est ce que fait cette personne ?
M : Elle s’approche de la Lumière.
V : Comment elle se sent à ce moment-là ?
M : Bien.
V : Et toi ? Comment tu te sens ?
M : Un peut triste…
V : Pour quelle raison ?
M : Parce que je suis pas sûre que ça soit pour moi aussi la Lumière.
V : Comment tu réagis à ce moment-là ? Qu’est ce que tu fais ?
M : Je la regarde s’avancer vers la Lumière.
V : Pour quelle raison est ce que toi tu t’approches pas de cette Lumière ?
M : Parce que je sais pas si c’est pour moi.
V : D’accord.
M : Elle se retourne.
V : Vers toi ?
M : Oui. Elle me tend la main.
V : Et qu’est ce que tu fais à ce moment-là ?
M : Je vais vers elle. Et on part ensemble.
V : D’accord. Est-ce que tu peux me décrire comment c’est ce départ dans la Lumière ?
M : C’est très blanc. On est aspirées toutes les deux.
V : Tu dirais que c’est plutôt quelque chose d’agréable ou de désagréable ?
M : C’est agréable.
V : De quelle façon est ce que tu es aspirée ? Tu vas doucement ? Rapidement ?
M : Plutôt doucement.
V : Comment est ce que tu te sens dans cette Lumière ?
M : Bien.
V : Et si tu repenses à ce que tu as laissé derrière comment ça se passe en toi ?
M : Mon corps est toujours en bas.
V : Et comment est ce que tu te sens de laisser ce corps là pendant que tu es aspirée dans la Lumière ?
M : Bien.
V : Tu veux dire que la tristesse a disparu ?
M : Oui.
(Les deux femmes continuent d’être aspirées dans la Lumière et je demande à M. de me prévenir quand elles seront arrivées quelque part)
M : On est arrivées.
V : Comment tu décrirais cet endroit ?
M : C’est comme si on marchait sur des nuages. C’est blanc partout. Et il y a des gens.
V : Quand tu dis c’est blanc partout, tu dirais qu’il y a des limites à ce blanc ou c’est un endroit où il n’y a aucune limite ?
M : ça fait comme des murs mais je pense qu’on peut passer à travers. C’est comme si c’était une pièce mais on peut passer à travers quand-même.
V : Et cette pièce elle est plutôt grande ? Plutôt petite ?
M : Plutôt grande.
V : D’accord. Et tu dirais que ces gens sont près de toi ou loin de toi ?
M : Ils sont assez proches.
V : Est-ce que tu peux m’en dire plus sur elles ?
M : Il y a deux groupes. Il y a des personnes pour celle qui est venue avec moi et des personnes pour moi. C’est des gens de ma famille qui sont déjà morts… Et d’autres qui ne sont pas encore morts, mais qui sont là quand-même.
(Il faut savoir que dans l’entre-vie, il y a une partie de vous qui reste, même si vous êtes vivant sur Terre.)
V : Est-ce qu’ils te communiquent quelque chose ?
M : Ils sont contents de me revoir.
V : Et toi, comment tu te sens de les revoir ?
M : Moi aussi je suis contente.
V : Tu te ressens toujours être une femme ou plutôt asexué à ce moment-là ?
M : Je me ressens toujours être une femme.
V : Est-ce que ta famille te communique quelque chose ?
M : Non. Ils sont juste là pour m’accueillir.
V : Est-ce que tu dirais que ces personnes dégagent une énergie ?
M : Oui. Mais il y en a qui dégagent une énergie plus forte.
V : Qu’est ce qui fait qu’il y en a qui ont une énergie plus forte que d’autres ?
M : Ils sont plus évolués.
V : D’accord. Et si on donnait des niveaux d’énergie juste pour savoir où se situe la tienne. Si on disait que le niveau 1 était le moins évolué, le 2 un peu plus et le 3 plus évolué que les autres, où se situerait la tienne ?
M : Encore 1.
V : Ok. Et Comment tu les décrirais visuellement ces énergies ?
M : Elles se ressemblent toutes, c’est juste dans le ressenti. Je ressens des énergies plus fortes que d’autres.
V : Et tu dirais que tu reconnais ces personnes en fonction de leur énergie ? Que tu sais que c’est telle personne parce que c’est telle énergie ?
M : Oui. Chaque personne dégage une énergie différente mais certaines sont plus fortes.
(Voyant qu’il y a peu d’interactions entre cette femme et ces Êtres, je demande à la Conscience Supérieure de nous mener à ce qui vient après les avoir rencontrés.)
M : Ils m’ont emmenée autre part.
V : Tu peux me décrire cet endroit ?
M : C’est pareil. Tout reste blanc.
V : Tu dirais que ce lieu dégage la même énergie ou c’est une énergie différente ?
M : C’est différent, c’est des nouvelles personnes.
V : D’accord. Mais le lieu a-t-il une énergie différente ? Qu’est ce que c’est cet endroit ?
M : C’est là où on retourne quand on est mort. L’énergie est différente.
V : Est-ce que ta famille est toujours avec toi ?
M : Non. Mais il y a d’autres personnes.
(Ce passage correspond à ce que je savais. M. me dit être une âme de niveau 1, je précise que c’est juste un niveau que j’ai inventé pour le situer sur une échelle. Les âmes « peu évoluées » sont accueillies après la mort par leur famille terrestre qui les emmène ensuite ailleurs, le temps qu’elle retrouve la mémoire du fait qu’elles sont des âmes qui ont joué un rôle sur Terre, le temps qu’elles « sortent » de ce rôle)
V : Qui sont ces personnes en relation avec toi ?
M : Ce sont des personnes que je connais. Que je rejoins à chaque fois que je meurs.
V : Est-ce que tu peux m’en dire plus sur elles ? Peut-être leur énergie ? Est-ce qu’elles te communiquent quelque chose ? Ou de quelle façon elles t’accueillent ?
M : Ils sont contents de me revoir.
(M. sourit)
V : Toi aussi tu as l’air content de les revoir ?
M : Oui
V : Pour quelle raison tu es content de les voir ?
M : Je suis content parce que je me souviens de tout.
V : Est-ce que tu te ressens être toujours dans le rôle de cette femme maintenant ?
M : Non.
V : Est-ce que tu te ressens avoir un genre masculin ou féminin ou être asexué ?
M : Asexué.
V : Ok. Et Qu’est ce que ça fait ça de se souvenir de tout ?
M : On comprend.
V : On comprend quoi ?
M : Pourquoi on va sur Terre et tout ça.
V : Et pourquoi tu étais venue sur Terre dans cette vie passée ?
M : Pour apprendre pour pouvoir évoluer.
V : Et dans l’incarnation que tu viens de vivre est ce que tu as appris ce que tu avais à apprendre ? Est-ce que tu as réussi ?
M : Oui.
V : Et qu’est ce que tu étais venue apprendre dans cette incarnation où tu étais une femme ?
M : De pouvoir donner aux autres.
V : De quelle manière est ce que tu as réussi ça ? Qu’est ce que tu avais mis en place pour pouvoir donner aux autres ?
M : Je m’occupais des gens.
V : De quelle manière est ce que tu t’occupais des gens ?
M : Des gens qui étaient malades. J’étais là pour eux, pour leur donner à manger, pour tout.
V : Tu veux dire que c’était ton travail ?
M : Oui.
V : C’était quoi comme travail ?
M : J’aidais les gens qui pouvaient presque plus rien faire par eux-mêmes.
V : Tu les aidais dans quel genre d’endroit ? Plutôt chez eux ou dans des hôpitaux ?
M : Plutôt chez eux.
V : Comment ça fait de savoir que tu aidais les gens ?
M : ça fait du bien, j’étais utile.
(M. sourit alors je le laisse profiter quelques instants de ce ressenti avant de poursuivre)
V : Comment est ce qu’on appelle ce groupe de personne que tu retrouves à chaque fois que tu meurs ?
M : C’est ma famille de cœur. Ma famille d’âmes.
V : Est-ce qu’ils te communiquent quelque chose ?
M : On parle de nos vies.
V : Qu’est ce que vous dites à propos de ça ?
M : On parle du fait qu’on s’est croisés sur Terre.
V : Et comment ça fait ça ?
M : C’est marrant.
V : Est-ce que dans ce groupe là tu reconnais des personnes avec qui tu es incarné dans cette vie présente où je te connais sous le nom de M. ?
M : Oui.
V : Tu peux m’en dire plus là-dessus ?
M : Il y a ma grand-mère qui est décédée. Il y a une fille que j’ai connue quand j’étais au lycée.
V : Est-ce que c’est une fille avec qui tu t’entendais bien ou pas ?
M : On n’a jamais vraiment parlé ensemble.
V : Est-ce que tu la connais plus ici que tu ne l’as connue au lycée dans ton incarnation présente ?
M : Oui.
V : Comment ça fait de savoir ça ?
M : C’est bizarre mais plaisant.
V : Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui sont incarnées dans ta vie présente ?
M : Oui. Mon oncle.
V : Continue de me décrire ce qu’il se passe s’il te plaît.
M : Je parle avec l’âme de la fille de mon lycée. C’est quelqu’un que j’ai toujours portée dans mon cœur.
V : Tu comprends maintenant pourquoi puisqu’elle fait partie de ta famille d’âmes.
M : Oui.
V : Est-ce qu’elle te communique quelque chose d’important ? Quelque chose qu’il est important pour toi de savoir ?
M : Qu’on se reverra dans une autre vie.
(Je souris de voir M. sourire)
V : D’accord. Si tu es d’accord j’aimerais que l’on continue d’explorer l’entre-vie. Aller voir ce qu’il se passe après.
(Je demande à sa Conscience Supérieure de diriger M. vers l’endroit suivant)
M : Je suis arrivé dans un autre endroit.
V : Tu peux me décrire cet endroit-là ?
M : Il y a d’autres personnes beaucoup plus évoluées. C’est pour parler de ma vie sur Terre.
V : Qui sont ces personnes en rapport avec toi ?
M : Elles n’ont pas de rapport avec moi. Elles accueillent les gens qui reviennent de la Terre. Elles sont là pour savoir si j’ai bien réalisé mes objectifs. On parle de quelques scènes.
(Je comprends ici que c’est ce que l’on appelle « la revue de vie »)
V : De la vie de cette femme que tu as incarnée ?
M : Oui. Pour voir les belles choses que j’ai faites.
V : Qu’elles sont ces belles choses que tu as faites ?
M : Aider les gens. C’était mon objectif.
V : Comment tu te sens d’avoir réalisé cet objectif là.
M : Bien. Je revois tout ce qu’il s’est passé. C’est pas comme sur un écran. On me les transmet par la pensée. J’ai fait que des belles choses.
V : Comment ça fait de savoir que tu n’as fait que des belles choses ?
M : ça fait du bien.
V : Et comment ça te fais en tant que M. de savoir ça ?
M : ça fait du bien de savoir que ça fait du bien d’accomplir des belles choses.
V : Et comment ça se passe quand ce sont des choses mauvaises qu’on a faites ?
M : On n’est pas punis pour autant. Parce qu’il y a des choses qui sont prévues à l’avance. On ne vient pas forcément pour faire que des choses bien. Parfois on fait du mal pour d’autres personnes, pour qu’elles apprennent. Mais dans une autre vie c’est l’inverse.
(Je comprends là qu’il parle des contrats d’âmes. Les contrats que certaines âmes passent ensemble avant de descendre sur Terre pour travailler sur elles).
(Je demande à la Conscience Supérieure de M. de diriger son attention sur ce qu’il y a d’autre d’important à savoir ou à comprendre dans cet endroit. Il me répond qu’il n’y a rien d’autre alors nous poursuivons et nous changeons d’endroit).
M : Je suis retourné avec mon groupe.
V : Tu y es retourné pour faire quoi ?
M : Pour continuer à apprendre avant de repartir pour une nouvelle vie.
V : De quelle manière est ce que tu continues d’apprendre ?
M : Il y a une personne plus évoluée qui nous guide.
V : Est-ce que tu connais le nom de cette personne.
(M. me donne le nom mais je le tairais par respect pour cet Être de Lumière. Je peux vous dire que ce ne sont pas des prénoms terrestres tel que Pierre ou Paul, ce que je savais déjà.)
V : Qui est cette personne par rapport à toi ?
M : C’est une personne très élevée qui reste toujours en haut.
V : Est que cette personne t’aide quand tu es sur Terre ?
M : Non. Elle s’occupe seulement de nous quand on est en haut.
V : Qu’est ce que tu apprends dans cet endroit-là ?
M : On apprend sur toutes les choses qu’on va devoir travailler quand on sera sur Terre dans différentes vies parce qu’on peut pas tout faire d’un coup.
(Je demande à la Conscience Supérieure de M. de diriger son attention sur ce qu’il y a d’autre d’important à savoir ou à comprendre dans cet endroit. Il me répond qu’il n’y a rien d’autre alors nous poursuivons et nous changeons d’endroit).
M : Je suis dans un autre endroit.
V : Tu peux me décrire cet endroit ?
M : Je suis tout seul.
V : Qu’est ce que tu fais dans cet endroit ?
M : C’est pour choisir ma prochaine vie.
V : De quelle manière est ce que tu choisis cette prochaine vie ?
M : En fait on y va pour effectuer des objectifs. Quelque soit la vie qu’on choisit, c’est l’objectif qui est important pas le corps, le lieu ou l’époque. Tout ça c’est juste un choix personnel mais en réalité c’est l’objectif qui est important.
V : Continue de me décrire ça s’il te plaît. Comment tu choisis ta prochaine vie alors ?
M : On voit qui on va être, dans quelle famille on va être. On voit les grandes lignes de notre vie.
V : Et quel est le choix de cette prochaine vie ?
M : Une vie toute simple.
V : Et quels sont les objectifs que tu devras atteindre cette fois-ci ?
M : La solitude.
V : Tu choisiras de t’incarner dans un corps d’homme ou de femme ?
M : D’homme.
V : Ok. A quelle époque ?
M : 17ème siècle.
V : De quelle manière est ce que tu vivras la solitude dans cette future vie ?
M : Je serais seul quasiment tout le temps. Dans ma tête et en vrai.
V : D’accord. Et pour quelle raison est ce que tu choisis cet objectif plutôt qu’un autre ?
M : Je ne choisis pas l’objectif, c’est un peu imposé. Je choisis cette vie, avec ces personnes c’est tout.
V : Qui te l’impose ?
M : Des personnes plus haut, plus évoluées.
V : Pour quelle raison est ce que ce sont eux qui choisissent tes objectifs.
M : Pour qu’on ne choisisse pas les plus faciles.
V : Et tu auras plusieurs vies dans la solitude ?
M : Oui.
V : Pourquoi ?
M : Parce que cet objectif est pas facile à dépasser.
V : Combien de vies il te faudra ?
M : J’y suis encore.
V : Est-ce que tu peux accéder à l’information à savoir s’il te faudra encore beaucoup de vies ?
M : Non on ne peut pas savoir.
(Je demande ici s’il peut avoir des conseils pour l’aider sur cet objectif dans sa vie actuelle. Sa Conscience Supérieure lui donne.)
V : Qu’est ce que ça te fait de savoir que tu es toujours sur cet objectif depuis le 17ème siècle ?
M : J’y suis pas depuis le 17ème siècle. Les vies ne se suivent pas dans le temps. Je garde le même objectif tant que je ne l’ai pas dépassé mais je peux m’incarner dans des époques qui ne se suivent pas.
(Je savais ça mais je voulais une confirmation. Nous pouvons nous incarner en 2 000 et la vie d’après nous incarner au Moyen-âge).
M : Une fois qu’on a choisi sa vie on n’y va pas forcément tout de suite.
V : D’accord. Alors peut-être qu’on peut demander à ta Conscience Supérieure de t’amener dans l’endroit suivant ?
(Nous poursuivons dans un autre endroit)
M : Il y a plein d’autres personnes. Plein d’autres âmes.
V : Qui sont ces âmes en relation avec toi ?
M : Elles sont pas en relation avec moi c’est d’autres groupes.
V : Tu veux dire qu’il y a plusieurs groupes ?
M : Oui.
V : Tu dirais qu’il y a combien de groupes ?
M : Enormément. Mais tout le monde n’est pas là.
V : C’est donc un grand endroit ?
M : Oui.
V : Et toi tu es seul ou avec un groupe ?
M : Je suis avec mon groupe moi.
V : Qu’est ce que vous faites à cet endroit ?
M : C’est un genre de pause. On discute des futures vies qu’on a choisies.
V : Comment est ce que tu te sens par rapport à cette future vie que tu t’apprêtes à vivre dans la solitude au 17ème siècle ?
M : Très bien. C’est un ojectif.
(Rien de plus ne se passe dans cet endroit alors nous poursuivons ailleurs)
M : C’est l’endroit où on doit repartir.
V : Tu dois repartir où ?
M : Sur Terre pour une nouvelle vie.
V : Ok. Alors avant de repartir sur Terre pour une autre vie, j’aimerais demander à ton Guide de venir près de toi pour qu’on lui pose les questions sur ton incarnation actuelle que tu avais préparées. C’est ok pour toi ?
M : Oui.
(J’appelle le Guide de M. pour qu’il vienne auprès de lui et je demande à M. de me préciser quand il sera arrivé)
M : Il est là.
V : Comment tu décrirais son énergie ?
M : Elle est plus forte que la mienne.
V : Tu peux la ressentir ?
M : Oui. Elle dégage quelque chose de très positif.
V : Est-ce que tu peux accéder au nom de ton Guide ?
M : Oui.
(M. me donne le nom de son Guide que je tairais également par respect pour cet Être de Lumière)
V : On peut lui demander si ça serait approprié de poser des questions sur ton incarnation où je te connais sous le nom de M. ?
M : Oui on peut.
(Je ne retranscrirai pas ici tout ce qui concerne cette partie qui est personnelle pour M. C’est déjà très gentil de sa part de me laisser vous retranscrire cette exploration de l’entre-vie. En réalité il y a plusieurs morceaux de la séance que je n’ai pas retranscris parce qu’ils concernaient M. et sa vie. Je vous ai juste fait la visite guidée de l’entre-vie 😊. Nous avons demandé aussi avant de terminer qu’il puisse voir une personne défunte qu’il a perdue et qui lui est chère. Ce fut un beau moment 😊)
V : Est-ce que tu as eu les réponses à toutes tes questions ?
M : Oui
V : D’accord. Est-ce que tu es toujours dans cet endroit où tu te prépares à te réincarner ?
M : Oui.
V : Tu peux me dire ce qu’il s’y passe ?
M : Il est temps d’y aller.
V : Tu peux me décrire comment ça se passe quand tu y vas ?
M : Oui. On sait que c’est le moment. On est près. C’est nous qui décidons.
V : Et comment tu te sens à ce moment-là ?
M : Bien. Je pars pour une nouvelle vie.
V : Tu dirais que tu es plutôt pressé d’y aller ou non ?
M : Oui. Pour atteindre mes objectifs.
V : Est-ce que tu peux me décrire la descente ?
M : C’est instantané, il n’y a pas de descente.
V : Ok. Alors on va demander à ta conscience supérieure qu’elle t’emmène maintenant dans ce nouveau corps.
M : Je suis dans le corps de ma maman.
V : Et comment c’est ça ?
M : C’est bien. Il ne se passe pas grand-chose (M. laisse échapper un petit rire)
(Par un commun accord nous laissons cette future incarnation se dérouler sans nous et nous mettons fin à la séance).
Merci encore M. de partager avec nous cette fabuleuse expérience.

J'ai reçu un jour, une femme qui voulait faire une régression dans les vies antérieures, d'abord par curiosité et puis elle a toujours eu cette sensation qu'elle allait mourir jeune. Je précise qu'elle n'est pas branchée spiritualité plus que ça.
Elle a atterri dans une vie antérieure en temps de guerre où elle était un jeune homme d'environ 18 ans. Je ne vous raconterai pas tout ce qui s'est passé parce c'est bien trop long mais effectivement, le jeune homme que son âme a incarné est décédé à 18 ans. Il y a eu bcp d'émotions pendant cette séance.
Quand elle est arrivée dans l'entre-vies (là où vont les âmes entre deux vies), ce qu'elle me décrivait est exactement ce que je retrouve dans les travaux du Docteur Newton sur les séances d'hypnose dans l'au-delà qu'il a pratiquées avec ses sujets pendant des années. Pourtant, je le rappelle, cette femme n'est pas baignée dans l'univers spirituel, elle ne connaît pas tout ça mais elle m'a donné les mêmes descriptions que je retrouve dans ces livres.
Vers la fin de la séance, est s'est retrouvée dans une bulle où tout était calme. Rien ne se passait. Mais elle avait l'air tellement paisible
J'ai compris avant elle qu'elle était dans le ventre d'une maman. C'était magique de la voir si calme, si paisible, elle était toute mimi c'était vraiment adorable . Ça avait l'air tellement reposant chaleureux pour elle! Son visage dégageait une telle sérénité que le temps était comme suspendu dans le cabinet... il y flottait une paix incroyable !
Puis elle a terminé à la maternité dans une salle, blottie contre une maman.
C'était encore une très belle séance et une très belle personne qu'il m'ait été donné d'accompagner
Merci C. pour cette magnifique séance

Voici le résumé de la régression de Sandrine.
Arrivée dans la première scène :
"Je regarde maman qui fait la cuisine elle est aux fourneaux. Elle a des sabots et avec un tablier sur ses vêtements.
- Qu'est-ce que tu remarques d'autre dans cette scène ?
Ma sœur fait ses devoirs. Elle porte une blouse bleu foncé avec un col blanc, elle me sourit, elle m'appelle "mon ange".
Je suis un garçon.
-Tu dirais que tu as quel âge approximativement ?
- J'ai 6 ans!
- Et si tu portes attention à tes pieds ? Tu dirais qu'ils sont nus ou chaussés ?
(Elle me répond avec une voix enfantine et un zozotement d'enfant )
- J'ai des saussettes en laine qui grattent les pieds! Et un short mais il fait froid. Je veux aller jouer dehors mais Maman ne veut pas il fait pas beau et elle dit que je suis trop petit.
(Nous continuons d'explorer la scène)
Dans la cuisine il y a un évier avec des casseroles qui sont accrochées au mur il y a un tissu sous l'évier et Maman me regarde et sourit.
Je me cache sous son tablier et elle rit ma sœur aussi elle rit.
(Je demande à la conscience supérieure de porter l'attention sur ce qu'il y a d'important dans cette scène ou de passer à un autre moment important de cette vie passée. La voix de Sandrine change... elle est triste...)
- Maman est tombée de tout en haut...
- Maman est tombée de tout en haut de quoi ?
- de l'église
- qu'est-ce qu'elle faisait en haut de l'église ?
- Elle nettoyait les vitres et elle est tombée mais j'étais pas là moi.
- Alors comment tu le sais ?
- C'est le monsieur du marché qui est venu nous le dire... Je pleure... je veux ma maman... c'est ma sœur qui va s'occuper de moi.
Nous changeons de scène quelques instants après et elle atterrit dans une scène passée de sa vie actuelle, à l'enterrement de son amie d'enfance il y a 30 ans... je préfère ne pas m'attarder et nous rechangeons de scène.
Elle atterrit cette fois, au côté de sa grand-mère qui l'a chérie toute sa vie, avec laquelle le lien était très fort et qui s'est éteinte il y a 4 ans... Sa grand-mère lui dit qu'elle est là, qu'elle sera toujours là et que Sandrine n'a plus à être triste.
Nous poursuivons tranquillement...
Elle ressent des mains dans son dos. Elle me dit que ce sont les mains de la maman du petit garçon, de son amie décédée et de sa grand-mère. Des mains qui la poussent à aller de l'avant.
Elle a également l'info que sa sœur dans la vie passée (du petit garçon) est sa défunte grand-mère dans sa vie présente. Elle le sent dans son regard et sa façon de l'appeler "mon ange" (c'est comme ça que sa grand-mère l'appelait). Elle comprend à ce moment que les âmes se suivent de vies en vies et qu'il n'y a pas de séparation d'âmes.
Elle comprend que la conscience perdure même après la mort physique.
Je demande quel est le lien entre sa vie passée où elle était petit garçon et cette vie où je la connais sous le nom de Sandrine et elle me répond : "la blessure d'abandon... mais je suis guérie maintenant...
- Qu'est-ce qui fait que tu es guérie ?
- Même si on perd des êtres chers, ils continuent de nous aider spirituellement. On n'est pas abandonnés et on se retrouve dans nos vies futures.